Marque employeur versus ce que les employés souhaitent vraiment
Gérer notre marque employeur : oui c’est une idée qui fait beaucoup de sens. Mais par quoi débuter? On s’est demandé ce qu’on pourrait faire de plus, chez Chocolat Lamontagne, pour attirer les candidats mais aussi pour ne pas perdre nos bons employés. Une entreprise repose d’abord et avant tout en grande partie sur le talent et l’expérience de ses employés, par surcroît lorsque celle-ci existe depuis plus de 40 ans comme c’est notre cas!
Nous n’allons pas nous enfouir la tête dans le sable, nous savons très bien que nous faisons face à une pénurie de main-d’oeuvre, et ici, je ne parle même pas de main-d’oeuvre qualifiée. Nous sommes également en mesure de constater qu’il y a une forte compétition dans la région et que des postes à combler, il y en a à la tonne!
Afin de se mesurer comme employeur, on voulait vraiment avoir un portrait très net et actuel de l’entreprise, vu par les employés. On a décidé de faire une tournée de rencontres qu’on a appelé « Les rencontres du v-p ». De concert et avec la présence de notre vice-président aux opérations, M. Danny Lamontagne, on a tenu des rencontres sous forme de repas-causerie avec tous nos employés, autant les employés de production que ceux des bureaux.
Dans un très court laps de temps, soit une semaine seulement, 9 repas-causeries ont eu lieu afin d’être en mesure de rencontrer au-delà de 150 employés, sur trois quarts de travail différents. Nous sommes allés vers eux.
C’est au-delà de 155 suggestions et commentaires que nous avons récolté et catégorisé sous 5 thèmes, soit :
- Avantages sociaux
- Opérations
- Formation et compétences personnelles
- Aires de travail et de services
- Varia
La catégorie ayant accumulé le plus de point est celle des opérations… surprenant? Pas de demande de table de ping-pong, de hausse faramineuse de salaire ou truc du genre. Ce qu’ils souhaitent plus que tout est d’être en mesure d’accomplir leur travail le plus efficacement possible, avec les meilleurs outils et conditions possibles. Ils demandent à être consultés lorsqu’on prévoit l’installation d’équipement, ils veulent participer activement à l’élaboration des processus pour apporter leur vision des choses : ils sont tout de même ceux qui seront les principaux acteurs du film!
Oui bien sûr ils veulent interagir plus souvent avec leurs collègues de travail, développer une certaine complicité tant à l’usine que lors de possibles activités et loisirs. Mais ils sont conscients que l’entreprise doit prioriser ses actions et prendre les bonnes décisions afin d’en assurer la survie et la profitabilité.
Nous n’allons pas en rester là avec cette précieuse collecte de données, ces efforts ne seront pas « tablettés » sinon à quoi bon…? De concert avec la direction, nous allons produire un rapport que nous allons rendre accessible à tous les employés sous peu. Nous y retrouverons les décisions prises pour chacun des points, les échéances de réalisation, selon la situation, ainsi que des commentaires détaillés. S’améliorer en temps qu’employeur, c’est notre but. Nous prévoyons d’ailleurs tenir une autre série de rencontres en août prochain, question de mesurer l’avancement des choses dans le temps et de collecter de nouvelles suggestions. Nous n’aspirons pas à devenir le plus gros employeur de la région, mais plutôt le meilleur!
Les employés souhaitent trouver un certain sens à leur travail. Développer le sentiment d’appartenance face à son employeur ça ne se fait pas qu’autour d’une table de ping-pong, ça commence dès le début de la journée et se poursuit au-delà des murs de l’entreprise lorsque la satisfaction du devoir accompli se manifeste!
Par Anick Turgeon, adjointe de direction & marketing RH